Je prendrai la route. Non, ma route. Je ne ferai pas comme certains audacieux qui vont jusqu’à tenter de reproduire l’expérience de Chris McCandless en essayant d’atteindre ce fameux bus 142. Ils y laissent leur vie parfois, comme le rapporte plusieurs articles. Le plus triste est que ces personnes qui espèrent échapper à la même … Lire la suite Into my wild
L’Inquisiteur
Ma fatigue s'entend plus qu'elle ne sent. Par le grincement de mes sandales poussiéreuses, par le râle que mon souffle devient à l'approche de la bouche dans la roche. Le chant qui accompagne l'envol des oiseaux, le doux gargarisme de la cascade à laquelle je m'abreuve, ces sonorités aléatoires sont les repères qui augurent de … Lire la suite L’Inquisiteur
New Year’s Eve (and Adam)
Pour 2018, le plus merveilleux des vœux serait d’avoir quelqu’un qui vous fasse voyager
Never A Word
Chez nous, le destin des hommes est tracé par une force infiniment supérieure ou par eux-mêmes. Alors que celui des femmes est dicté par les hommes. Ce serait déjà un début qu’on commence à prendre des photos de femmes voilées avec la bouche ouverte ou en pleine discussion. Pour faire comprendre que nous avons une … Lire la suite Never A Word
I Will Survive.
Dès le réveil, je ressens de l’envie. J’envie ces partenaires masculins qui n’ont pas besoin de prendre une douche pour sortir. Ils se barbouillent le visage et enfilent leurs habits. J’imagine la tête des gens dehors si je sortais non coiffée, pas lavée, les dents jaunes. En parallèle, je n’ose imaginer l’odeur unique que je … Lire la suite I Will Survive.
Putain cherche butin
Abeille butine de fleur en fleur. Elle tombe parfois sur des spécimen malodorants dont le pollen n’est qu’un substitut acre de cette substance noble. Postée sur les bords puants d’ammoniaque de Belle-Loi, elle fait les 100 pas et les 5 passes qui rythmeront sa nuit. Elle envie presque ses consœurs qui peuvent se permettre … Lire la suite Putain cherche butin
BUS: Bouiboui Über Sale
Florilèges du ne-pas-savoir-vivre, les bus sont comme ces hôpitaux dans lesquels on patiente. C'est moche, ça pue, on peut y attraper des maladies, mais les gens qu'on y croise sont d'une drôlerie impayable.
Peste, degré 2
Preuve que ce gouverne qui ment de Mahazoarivo prend enfin au sérieux poumons et éventuels bubons